Marc GABRIEL
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La broderie perlée
dans le Lunévillois et le saintois
Nos villageoises à l’origine d’une féerie de formes et de couleurs : Les villages du Lunévillois et du Saintois ont été pendant plus d’un siècle le siège d’une activité digne des contes des Mille et une Nuits.
Lorsque Louis Ferry a l’idée d’incorporer perles et paillettes au point de chaînette, déjà célèbre dans la région, il ne s’imaginait pas qu’il allait créer une économie particulière qui devint vite nécessaire au bien-être des villageois. Sans «les perles»,
comment terminer le mois correctement, même en cultivant un bout de terre ?
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Si les robes et accessoires réalisés dans la région étaient rapidement dirigés vers Paris et l’étranger, ils ne portaient jamais le nom de la brodeuse, ni même de
l’entrepreneur en broderie. Il n’en reste pas moins que les brodeuses étaient très fières de les voir à la télévision de temps à autre sur une célébrité à la mode.
Ce livre s’attache à mettre en avant ce « côté obscur » de la broderie et devrait réveiller quelques souvenirs dans de nombreuses familles qui ont souvent conservé des sacs perlés ou des motifs brodés. Réalisés par une aïeule en plus de son travail pour l’entrepreneur, ils étaient souvent créés pour une fête familiale.
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« Lunéville occupée ! 22 août – 12 septembre 1914 »
Lunéville, proche de la frontière, située à la sortie de la vallée de la Vezouze, a souvent été occupée par des troupes étrangères.
En 1870, les Allemands sont restés 3 ans et plus de 4 ans lors de la seconde guerre mondiale.
Pendant la Grande Guerre, ils ne sont restés « que » trois semaines, mais la ville a été durement éprouvée : contribution de guerre, vols, prise d’otages et nombreux dégâts matériels dus aux exactions ennemies, mais aussi aux tirs des canons de 75 français lors de la libération de la ville.
Grâce à des journaux de guerre inédits et à de nombreux documents iconographiques, ce livret permet une bonne approche de ces évènements.
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« La Grande Guerre à l'ombre du fort de Manonviller»
D’août 1914 à novembre 1918, une région souvent citée dans les communiqués officiels mais cependant oubliée par l’histoire
La région du Lunévillois située autour du fort de Manonviller figure rarement dans les livres d’histoire. Pourtant ce fort a joué un rôle important dans l’issue de la bataille de Lorraine, qui permet la victoire de la Marne.
Plus que les combats, ce livre évoque la vie des hommes (militaires et civils) et des villages impliqués dans cette zone frontalière où, après la chute du fort et la victoire de Loraine, le front se stabilise pendant quatre années.
On y retrouve des noms que la France apprend à connaître dans les communiqués : le Rémabois et le bois Zeppelin, Leintrey, Reillon, Blémerey, Vého, Emberménil, Domjevin, Laneuveville-aux-Bois, Manonviller, Thiébauménil, Bénaménil, Laronxe et St-Clément.
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La vie dans le Lunévillois avant la première guerre mondiale
Un village où, depuis le Moyen-âge jusque la révolution, l’Abbaye de Chaumousey nomment les curés.
Dès le Moyen Âge, Manonviller est coupé entre deux seigneuries, la grande Seigneurie dépendant de la Lorraine et la petite Seigneurie dépendant du diocèse de Metz. Après l’annexion de fait des évêchés en 1552 par la France, certains habitants sont donc Lorrains et les autres Français.
Choisie comme site stratégique à la suite de la guerre de 1870, un fort d’arrêt est construit sur la côte qui domine Manonviller à partir de 1879.
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Un chemin de fer à voie métrique dans les vallées de la Vezouze et de la Blette de 1911 à 1942.
Dès la fin du XIXème siècle, les Conseillers généraux de la Meurthe et Moselle, département nouvellement créé, souhaitent tous des trains d’intérêts locaux dans leurs circonscriptions.
Les vallées de la Vezouze et de la Blette sont peuplées et possèdent des industries florissantes (produits agricoles, bois, faïenceries, broderie perlée, carrières…).
Le LBB (Lunéville – Blâmont – Badonviller) voit le jour en 1911 et connaît une santé florissante jusqu’à la première guerre mondiale. Durant celle-ci, les militaires français et allemands vont l’utiliser de chaque côté des tranchées qui se stabilisent dans la région.
La période favorable de reconstruction des régions sinistrées qui suit ne dure pas et le LBB périclite alors, financièrement porté à bout de bras par le Conseil général.
La seconde guerre mondiale et les autocars lui seront fatals, les derniers voyageurs l’empruntent en 1942.
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Un petit train à voie métrique entre Lunéville et Einville avec un embranchement vers Jolivet.
Aussitôt après la guerre de 1870, toutes les régions veulent leur petit train local.
Dans cette zone devenue frontalière, les militaires sont difficiles à convaincre, il faudra la pugnacité des politiques locaux pour réussir à ouvrir, dès 1902, un tramway entre Lunéville et le canal de la Marne au Rhin à Einville.
Dans Lunéville, ce tramway se fait beaucoup d’ennemis car il génère de nombreux accidents et des nuisances.
Pour Einville et ses environs, c’est une ouverture des marchés spectaculaire.
L’embranchement de Jolivet, initialement créé pour le moulin, assure le transport des voyageurs avant la première guerre.
Racheté en 1921 par le département, ce tramway devient le chemin de fer départemental (ou le LBB pour toute la population de la région après la fusion de son exploitation avec celle du Lunéville-Blâmont-Badonviller).
Les derniers voyageurs l’empruntent en octobre 1937.
La seconde guerre est fatale aux derniers trains de marchandises.
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Lien sur le Site de l'auteur:
http://nmgeditions.free.fr/
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